La répression sans précédent qui a ciblé le vendredi 13 décembre les manifestants ornais choque encore les gens qui en étaient victimes.

Dans ce récit poignant posté sur sa page facebook, l’enseignante universitaire Halima Guettai, dénonce les brutalités dont elle était victime, les injures et le comportement des policiers avec les quelques personnes qui ont tenté de manifester hier dans la capitale de l’ouest.

Très éprouvée, Halima Guettai avait beaucoup de peine à retenir ses larmes dans ce témoignage. Avec ce sentiment d’injustice qui la tenaillait, elle raconte comment on l’a tabassé, comment son foulard a été arraché et comment on a refusé d’enregistrer sa plainte au poste de police. On lui a, même, demandé de “respecter” son statut de femme et de “rester chez elle”.

Elle demande, à travers ce récit, aux juristes et avocats de l’aider à porter plainte d’autant que son corps porte encore les preuves de ces brutalités. Elle ne veut qu’une chose: qu’on lui rende justice contre ses agresseurs.