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Le Conseil des ministres décidera demain de la réorganisation de l’année scolaire

La Rédaction | 09/05/20 14:05

Le Conseil des ministres décidera demain de la réorganisation de l’année scolaire

Le chef de l’Eta présidera le 10 mai une réunion exceptionnelle du Conseil des ministres, indique ce 09 mai un communiqué de la présidence de la République. “Le Conseil des ministres tiendra dimanche matin le 10 mai 2020 une réunion exceptionnelle sous la présidence de M. Abdelmadjid Tebboune, Président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale”, précise le communiqué.

Cette réunion sera consacrée à la poursuite de l’étude et l’adoption du projet de la loi de finances complémentaire (LFC) de l’année 2020, et aux mesures prises pour la réorganisation de la fin de l’année scolaire et universitaire en cours.

Le chef de l’Etat avait affirmé le 02 mai dernier, que l’examen du baccalauréat pour l’année scolaire en cours « sera maintenu » et « il n’y aura pas d’année blanche ». Cette décision, a-t-il ajouté, » est tributaire, en premier lieu, de l’évolution de la situation sanitaire ».

Concernant l’examen du Baccalauréat, M.Tebboune a souligné aux représentants des médias qu’il a rencontré et dont l’entrevue a été diffusée le vendredi 01 mai sur des médias publics et privés, que « cet examen sera maintenu, mais en fonction des circonstances que traverse le pays », notant que « l’année scolaire prend généralement fin en juin, un délai que nous n’avons pas encore atteint ».

« Si les chiffres (concernant la propagation du Covid-19) venaient à baisser, nous pourrons envisager une solution. En revanche, si le scénario contraire se produira, il y aura d’autres issues à prévoir, mais pas celle de l’année blanche et les élèves concourront aux épreuves sur les cours qui leur ont été dispensés », a-t-il dit.

Le chef de l’Etat a tenu à préciser qu’il n’interviendrait pas dans ces mesures, qu’il s’agisse de la définition du seuil des cours ou d’autres solutions, précisant que « cette décision reviendra aux enseignants et aux responsables du secteur ».

Pour l’examen du Baccalauréat, étant le diplôme qui donne accès à l’Université, avait-on rassuré alors, des solutions envisageables seront à la portée des élèves «à qui nous ne ferons pas supporter plus qu’ils ne peuvent porter».