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La rencontre à l’UCP organise la solidarité autour du parti de Zoubida Assoul

Radio M | 02/05/21 14:05

La rencontre à l’UCP organise la solidarité autour du parti de Zoubida Assoul

Des partis politiques, des collectifs citoyens et des acteurs de la société civile ont exprimé leur soutien à l’Union pour le changement et le progrès (UCP) et sa présidente, Zoubida Assoul, face au « harcèlement » et au « chantage » dont ils sont victimes.

À l’appel de l’avocate, une rencontre d’« information et de concertation » a eu lieu samedi 1er mai au siège de l’UCP, en présence, entre autres, du président du RCD, Mohcine Belabbas, du coordinateur national du MDS, Fethi Gharès, de l’activiste politique et ancien détenu d’opinion, Rachid Nekkaz, de Ramdane Tazibt du PT, en plus d’avocats et de militants. Une rencontre qui fait « suite au harcèlement médiatico-judiciaire que subit l’UCP en plus des menaces et chantage à l’encontre de sa présidente », explique le parti dans une déclaration.

Tout en condamnant « l’attitude du pouvoir qui vient de franchir un cap dans l’étouffement des voix démocratiques en demandant la dissolution de l’UCP », les participants ont apporté « leur soutien » au parti et à sa présidente Zoubida Assoul. Ils affirment rester « en alerte et en concertation permanente » pour d’éventuels développements.

Le 22 avril dernier, le pouvoir, à travers le ministère de l’Intérieur, a annoncé avoir engagé « des procédures judiciaires » contre l’UCP dont la situation est jugée « illégale ». Le même département ministériel a aussi accusé maitre Assoul d’être « allée trop loin par ses agissements en contradiction avec les dispositions de la loi ».

En réponse, le parti rappellera, le lendemain, avoir « tenu son congrès le 10 avril, en présence d’un huissier de justice », puis publié ses statuts, comme l’exige la loi.  « L’UCP et sa présidente remplissent toutes leurs obligations administratives et donc activent en toute légalité », avait assuré l’UCP.

Les acteurs réunis samedi chez l’UCP, ont dénoncé, par ailleurs, « l’escalade dangereuse des atteintes aux libertés » qui cible les militants du HIrak, ainsi que « les persécutions » que subissent les partis ayant rejeté les législatives du 12 juin.