Paolo Rossi, champion du monde en 1982 avec la squadra azzurra est mort d’un cancer du poumon à 64 ans. 

C’est l’histoire d’un destin extraordinaire qui a failli ne jamais voir le jour. En 1980, Paolo Rossi est suspendu trois ans pour une affaire de paris truqués. Il est au fond du trou et sa carrière est pratiquement terminée.

Quelques mois avant le Mundial 1982, en Espagne, la fédération italienne de football réduit « miraculeusement » sa peine et le buteur de la Juventus et de la sélection italienne, peut à nouveau revêtir le maillot bleu azur de la sélection et participer à la coupe du monde 1982, aux côtés des Dino Zoff, Beppe Bergomi ou encore Alessandro Altobelli. 

La suite est inscrite au fronton de l’histoire du football. Paolo Rossi terminera meilleur buteur de la compétition et surtout terrassera à lui seul lors d’une demi-finale épique, les grands favoris brésiliens en inscrivant un triplé, une prouesse égalée seulement par Ronaldo quelques années plus tard.

Après le Mundial triomphal en Espagne, Paolo Rossi est une star continentale, et sa carrière au sein de la « vielle dame » bat de l’aile. Malgré une saison 1983-84 où la Juventus remporte le Scudetto, la Coupe d’Italie, la Coupe des Coupes, et la Supercoupe d’Europe, il quitte la Vieille dame après une dernière rencontre tragique, contre Liverpool en 1985. Parti au Milan AC puis à l’Hellas Vérone, Rossi se blesse. En 1987, il décide de tourner la page et raccroche ses crampons à 31 ans.