Pour calmer les syndicats de l’enseignement, le ministre est prêt à revoir le plan mis en place pour cette rentrée scolaire.

Un pas de côté pour éviter l’orage qui se prépare. Face à la grogne des syndicats de l’éducation, le ministre Mohamed Ouadjaout joue la carte de l’apaisement et demande aux directeurs de l’enseignement de prendre en compte les doléances des enseignants qui se plaignent du plan mis en place par la tutelle pour cette rentrée scolaire particulière, marquée par la pandémie de coronavirus.

Le ministre a invité les directeurs des établissements éducatifs ainsi que les inspecteurs à examiner les difficultés soulevées par les enseignants pour en trouver les solutions adéquates”.  

Dans le même temps, il invite les partenaires sociaux à lui faire parvenir le bilan préliminaire pour l’organisation de la scolarité en vue de “parvenir à des solutions, dont l’équilibre dans le nombre des groupes éducatifs assignés à chaque enseignant”.

Il faut dire que la contestation grandit dans le corps enseignant contre les décisions mises en place par le ministre, pour cette rentrée scolaire. Les enseignants se plaignent de l’absence de sécurité sanitaire, malgré les promesses du ministre, qui a déjà coûté à de nombreux enseignants d’être contaminés par la Covid-19 et de la répartition des élèves en groupes et sous-groupes de 20 à 24 élèves, qui les contraint à faire plusieurs fois le même cours dans la journée.

Pour calmer le mécontentement des “profs”, le Gouvernement a débloqué des “aides financières exceptionnelles qui ont été versées à tous les établissements éducatifs pour leur permettre de couvrir les frais pour les jours restants de ce mois”, a rappelé Ouadjaout. “Le secteur a obtenu une autorisation de la part du Premier ministre afin d’utiliser les avoirs financiers restants dans les comptes hors budget à l’effet d’acquérir les moyens préventifs sanitaires ainsi que les produits hygiéniques et leur distribution dans un cadre organisé entre les établissements éducatifs”, a-t-il encore insisté.