Des organisations, des acteurs de la société civile et des citoyens ont exigé « que soit mis un terme aux restrictions et aux poursuites » dont l’association, Rassemblement. Actions. Jeunesse (RAJ), fait l’objet.
Dans une déclaration ouverte pour la signature, des citoyennes, citoyens et organisations ont exprimé leur entière solidarité avec l’association RAJ qui est aujourd’hui menacée de dissolution suite à une requête introduite auprès du tribunal administratif d’Alger par le ministère de l’intérieur.
Les auteur de la déclaration, trouvent que décider la dissolution de l’association emblématique de la société civile algérienne RAJ, « serait une atteinte grave à la liberté d’association et d’organisation garanties par la constitution et les conventions internationales ratifiées par l’Algérie ».
« Nous citoyennes, citoyens et organisations exprimons notre entière solidarité avec l’association RAJ et exigeons que soit mis un terme aux restrictions et aux poursuites dont cette association fait l’objet » ont-ils martelé.
Depuis près de trois décennies, le RAJ représente selon eux, une jeunesse algérienne, motivée, responsable et agissant pacifiquement et dans le respect des lois, pour la citoyenneté et le changement démocratique en Algérie. « De très nombreux jeunes algériens talentueux ont pu trouver, pendant toutes ces années, dans le RAJ, un espace d’expression et d’action là où tout était fermé.
Le RAJ a été et reste l’un des lieux les plus importants en Algérie où pour les jeunes, s’élabore une autre voie que l’évasion (Harga), la violence ou la résignation » ont noté les initiateur de cette déclaration.
Surla photo, les militants du RAJ à leur sortie de l’audience du tribunal administratif deBirmourad Raïs, le 29 septembre dernier.