La présidence de la république vient, dans un post laconique sur facebook, d’annoncer la décision du président Tebboune de la mise en berne du drapeau national sur l’ensemble du territoire national, suite au décès de l’ex-président Bouteflika. Le communiqué n’évoque nullement un deuil national, ni ne précise le statut des funérailles qui, selon des sources proches de la famille du défunt, sont annoncées pour demain, dimanche 19 septembre, au carré des Martyrs au cimétière d’El Alia. Chose que jusqu’à présent, les services de la présidence n’évoquent pas.
Pour rappel, les anciens présidents et personnalités, à l’instar d’Aït Ahmed, ont eu droit à un deuil national, entre sept et huit jours. Boudiaf, Ben Bella, Chadli et Aït Ahmed. Le deuil le plus long a concerné Houari Boumédiène: 40 jours !
L’on peut comprendre les hésitations en haut lieu à essayer de gérer au mieux des funérailles problématiques. S’en tenir au protocole ou ménager les susceptibilités de pans entiers de la société pour qui Bouteflika est toujours l’expression de la faillite de l’Algérie. Même mort, Bouteflika pose problème.
