Arte/Claude Askolovitch : "Est-ce qu'être algérien c'est vivre un cauchemar sans fin ?" (Vidéo) - Radio M

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Arte/Claude Askolovitch : “Est-ce qu’être algérien c’est vivre un cauchemar sans fin ?” (Vidéo)

Radio M | 26/11/20 10:11

Arte/Claude Askolovitch : “Est-ce qu’être algérien c’est vivre un cauchemar sans fin ?” (Vidéo)

Nouvelle émission d’un média français consacrée à l’Algérie et plus exactement à la maladie et l’absence du président, Abdelmadjid Tebboune, hospitalisé en Allemagne depuis fin octobre, en l’occurrence Arte (28 minutes) diffusée le 24 novembre dernier, à laquelle éditorialistes et journalistes ont débattu, entre autres, de vacance du pouvoir, Constitution, retour du Hirak…Et de Khaled Drareni.

En effet, en prison depuis 245 jours, l’incarcération de Khaled Drareni a été, d’emblée, abordée par la journaliste de France 24, Meriem Amellal, en guise de symbole de la dérive “judiciaire” que vit l’Algérie depuis cette fracture du 22 février.

Loin d’être magnanime vis-à-vis du pouvoir algérien notamment l’armée, la journaliste dresse un tableau sombre du passé comme du présent de l’Algérie. Elle commet néanmoins un amalgame, lorsqu’en évoquant les missions de l’armée dans la nouvelle Constitution, lui prête un rôle politique “à l’intérieur du pays”.

Et c’est Claude Askolovitch, écrivain/journaliste et éditorialiste de gauche, qui donne le ton du débat d’Arte, avec, pour illustrer le chiffre des 602 jours qui se sont écoulés depuis le 4 avril 2019, date à laquelle Bouteflika a été confronté à l’article 102, cette question “provocante” : Est-ce qu’être algérien c’est vivre un cauchemar sans fin ?”. Avant de grossir le trait : ” Au-delà de cette apparence de vacuité du pouvoir, il y a un pouvoir réel, fort et dictatorial”.

Autre invité présent lors de cette émission, l’écrivain Jean-Pierre Filiu, qui estime que « le régime a profité de le crise sanitaire pour mettre fin au mouvement populaire. Il prévoit néanmoins « un retour en force des manifestations après le pandémie » et avance le chiffre du million d’algérien dans les rues.

Au fil de la discussion, l’analogie entre la maladie de Bouteflika et celle de Tebboune devient alors inéluctable, d’où le choix du titre de l’émission : Algérie Déjà vu ?

https://www.youtube.com/watch?v=yerLP1LCHLs

Emission 28 minutes de Arte diffusée le 24/11/2020