C’est par l’intermédiaire du Haut conseil islamique (HCI) que l’Algérie a décidé de réagir à l’affaire des caricatures jugées offensantes au Prophète qui enflamment le débat en France.
Dans un communiqué publié sur le site de la Présidence, le HCI dénonce « une campagne enragée » conte le Prophète, qui « prétextant la liberté d’expression, porte atteinte à l’Islam et à son Prophète » et « se moque des symboles religieux que les lois internationales obligent à protéger, étant des valeurs communes à tous les peuples et toutes les religions », écrit le HCI.
Le HCI qui s’en prend au président Macron juge que ces attaques sont « une atteinte à toute l’humanité », notamment « quand elles émanent d’un responsable qui se considère comme le garant des valeurs de fraternité, de liberté et d’égalité ».
Néanmoins, le HCI appelle les musulmans à réagir avec sagesse « qui est la substance même du djihad », et appelle « les sages de ce monde, les organisations religieuses et des droits de l’Homme à œuvrer pour le triomphe de la voie de la raison qui implique le respect des symboles religieux communs et la lutte contre la haine et le racisme ».