Sur le seuil du sommet d’Alger de la ligue arabe, les invités du café presse politique ont tenté d’interpréter la politique du chaud et du froid vis-à-vis du Hirak à travers ses détenus. Mais pas seulement.

Existe-t-il en Algérie deux centres de décision, au sein du pouvoir,  qui se font la guéguerre au sujet du traitement du dossier du Hirak à travers sa répression ? S’agit-il d’une même stratégie concertée qui consiste à maintenir toujours sous pression les militants pour les libertés et l’opposition, y compris à travers ses partis légaux ? Va-t-on, au fond, vers un régime autocratique de plus en plus dur face à ses citoyens ? Les questions se déclinent souvent autour de cette problématique dans le café presse politique.

Sauf qu’à l’approche du sommet arabe d’Alger, la salve de décisions de justice rétablissant pour leur majorité les prévenus dans leur statut d’innocents dans des procès politiques alourdis par les accusations de terrorisme, a laissé croire à une inflexion vers la détente. Erreur.  Le déroulement et les enjeux du sommet d’Alger sont peut-être moins illisibles après le désistement du prince héritier Mohamed Ben Salmane d’Arabie Saoudite.  

Question inévitable, le roi du Maroc Mohamed 6 va-t-il tout de même venir à Alger ? Les avis sont divergents sur le plateau autour de Amira Bouraoui et les paris sont pris.

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