La “Silmiya”, marque de fabrique du Hirak, a été entachée par quelques actes d’agression et de violence, qui ont eu lieu pendant la marche de ce vendredi.

Le 108ème vendredi du Hirak à Alger, qui s’est déroulé dans le calme, de manière générale, a été marqué par le retour au premier plan d’une catégorie de manifestants, qui n’hésite à recourir à la violence.

Un groupe de journalistes a, aujourd’hui, fait les frais de ces pratiques de baltaguis, qui s’en sont pris physiquement à nos confrères et collègues, chargés de couvrir les manifestations. Ceci, indépendamment des bagarres qui entre manifestants, ou des vols de téléphones.

Profitant de l’allègement du dispositif de sécurité, des manifestants ont tenté d’agresser un groupe composé de journalistes et de photographes, à proximité du lycée Kheireddine Barbarous, vers la rue Abdelkrim Khettabi.

Heureusement pour eux, la police était présente dans ce secteur, et a pu intervenir rapidement pour les protéger.

Rue Didouche Mourad, une autre bagarre a eu lieu entre les manifestants. Un jeune a été agressé à l’arme blanche et blessé au niveau du visage et de la jambe, a confié un agent de la protection civile, présents sur le lieu de l’incident.

Pas loin de la Place Maurice Audin, un pick-pocket a été appréhendé puis passé à tabac par des manifestants, suite à un flagrant délit de vol. Un autre jeune présent sur place s’est fait mordre par un chien appartenant à un manifestant, sous les regards indifférents des policiers, qui se trouvaient à quelques mètres de là.

Le recours à la violence au sein Hirak, à Alger, fait craindre un éventuel retour en force des Baltaguis et des voyous, et ce depuis le vendredi 107, au cours duquel plusieurs dépassements ont été signalés.