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Affaire Tliba: le parquet demande le durcissement des peines

Radio M | 30/11/20 11:11

Affaire Tliba: le parquet demande le durcissement des peines

Le parquet général près la cour d’Alger a requis dimanche le durcissement des peines contre les principaux accusés dans l’affaire de l’ancien vice-président de l’APN et député FLN, Baha Eddine Tliba

Le procès en appel de l’affaire qui oppose l’ancien homme fort de l’APN aux enfants de Djamel Ould Abbès s’est poursuivi le 29 novembre par l’audition de Baha Eddine Tliba, qui s’est défendu d’avoir bénéficié d’une quelconque somme d’argent de la part du groupe qui a tenté de faire pression sur lui, précisant que, durant son mandat de parlementaire, il n’a pas cherché à “acheter” sa candidature sur les listes électorales du parti du Front de libération nationale (FLN).

Il a ajouté que, dès qu’il a reçu une offre de 7 milliards de centimes de la part d’El Ouafi Ould Abbès (fils de l’ancien ministre Djamel Ould Abbès), il a contacté les services de sécurité compétents pour signaler la proposition qui lui a été faite.

Pour sa part Abdellah Bouchnak Khelladi, autre accusé dans l’affaire et condamné pour abus de pouvoir et obtention d’indus avantages, il a affirmé avoir répondu à l’invitation du Secrétaire général de l’époque, Djamel Ould Abbes pour intégrer la cellule d’information du FLN, lors des préparatifs des élections législatives de 2017 et ce à titre “bénévole” et non en tant que “responsable chargé d’une mission spéciale”. Si Bouchenak a reconnu avoir reçu plusieurs communications, dont celle d’El Wafi Ould Abbes, pour inscrire certains noms sur les listes électorales il a nié avoir bénéficié d’un logement à la résidence Essahel du Club des Pins, précisant en avoir bénéficié pour une durée “d’un mois seulement”.

Pour sa part, Djamel Ould Abbes a réitéré ses propos concernant l’activité de ses fils El Wafi, Omar et Skander, affirmant encore une fois qu’il ignorait “leurs mouvements” et que cette affaire est “montée de toutes pièces”.

En première instance, l’ancien député d’Annaba a été condamné à 8 ans de prison ferme et à 8 millions de DA d’amende pour, notamment infraction à la réglementation de change et des mouvements des capitaux de et vers l’étranger. Le Tribunal avait condamné Iskander Ould Abbès à la même peine et prononcé la condamnation par contumace à 20 ans de prison ferme l’autre fils de Djamel Ould Abbès, El Ouafi, contre lequel un mandat d’arrêt international a été émis pour les mêmes chefs d’accusation, en sus de l’obtention d’indus avantages.