La 49e manifestation depuis la révolte du 22 février s’est inscrite sous le signe de la libération des détenus d’opinions mais aussi par un rejet de l’exploitation du gaz de schiste annoncé le 22 janvier par le chef de l’Etat au cours de sa rencontre télévisée avec des responsables de journaux.
Dès la fin de la prière le ton est donné: “atlakou al masajine” (libérez les détenus d’opinion), Etat civil pas militaire ou encore “manach habssine” ( on ne s’arrêtera pas).
Arborant les portraits des détenus d’opinion notamment, Karim Tabbou, Fodil Boumala, Brahim Lalami, Nour El Houda Oggadi ou encore Samir Belarbi, les manifestants ont rappelé leur engagement envers les leurs qui se trouvent derrière les barreaux.
La protestation contre l’exploitation du gaz de schiste est venu répondre à la décision annoncée par le chef de l’Etat. “makan la ptérole makan la sakhri koulou lefrança tdirou fi Paris” (Ni pétrole ni schiste dites à la France de l’exploiter à Paris).
Comme chaque vendredi, les manifestants affluaient par milliers au point de ralliements des différentes manifestations algéroises pour se rassembler à la Grande Post et marquer leur engagement à faire triompher leur vision d’un état juste.
